Afin de ne pas passer un dimanche sans parler un peu de son journal, en voici une petite page (du journal d'Ariane Grimm bien sûr):
Mercredi 31 juillet (1982):
Je roulais à vélo et puis je me disais: « Putain! quelle vitesse. Si j'avais une bécane, vous vous imaginez la flambe! Tiens, il n'y a pas de voiture, profitons-en pour tourner d'un seul coup sans freiner! »
Et VLAM! Une caisse me saccage, me renverse sur la chaussée. Je suis traînée sur le trottoir sous les regards de tous les passants. C'est atroce. Je sens que j'ai un truc cassé tellement j'ai mal. C'est intolérable. Je râle de douleur. Une auréole gigantesque tache mon fut’ blanc. Le conducteur m'aide à le virer. Atroce! Je ne peux même plus regarder! Je tremble, je sanglote, je vois tout en blanc. Je m'allonge. Les secours sont appelés et j'attends, j'attends... [...]
(Tout va bien finalement! Heureusement!)
Gisèle Grimm, la transcriptrice