la Libération de la France

La Libération de la France

Ouf! De Gaulle entre dans Paris et descend les Champs-Elysées!

Chic! Voilà le Conseil national de la RÉSISTANCE qui mettra un terme à LA COLLABORATION ... et on punira les Collabos!

Le 16 août 1944 des sanctions sont infligées: on rase les cheveux des femmes qui ont couchés avec l'occupant ! ("la Tondue de Chartres" -photographie de Robert Capa)

Tous coupables !

Et moi, Gisèle, où étais-je en 1944? J'étais à Clermont Ferrand, j'avais 15 ans, et souvent, ma mère et moi, nous allions à pied dans une ferme où de gentils paysans nous donnaient à manger. C'était pas gratuit bien sûr.

Puis, au moment de la Libération, en parcourant la place de Jaude, nous avons vu un homme (un ex-Collaborateur) être giflé par une dizaine de ce qu'on appelait à l'époque des FFI (hommes appartenant aux Forces Françaises Libres), c'est-à-dire des RÉSISTANTS qui avaient SAUVÉ LA FRANCE et qui eux aussi nous avaient DONNÉ À MANGER. Hélas, comme tous les citatins en France et pas seulement ceux de PARIS, nous avons été des ingrates, indifférentes à leur générosité.

       Alors, voici ce qui ce passe en ce moment si nous voulons encore manger français... Cliquez ci-dessous:

Voulons nous encore manger français? Moi, j'ai rien mangé du tout pendant la guerre: j'avais faim! Gisèle

Comments

[Elisabeth]

Tu es là pour témoigner, la soeur de ma mère est née en 1930, et ma mère en 1928. Elles ont vécu cela. Elles étaient réfugiées à Jeumont, près de la frontière belge, chez Jeanne, la soeur de leur mère Marguerite. Des moments forts. Pour ce qui est des agriculteurs, je trouve que c'est très très triste. Le monde ne tourne plus rond. Bon week end. Bises.

[autobiographie]

eh i-oui! Tu as raison le monde ne tourne plus rond et on dit ça depuis des années, je peux en témoigner. Merci Elisabeth, bonne journée, Gisèle

[ecureuilbleu]

Bonjour Gisèle. J'espère que tu vas bien. Bonne journée et bisous

[ecureuilbleu]

Tu as encore beaucoup de choses à faire pour Ariane, Gisèle. Bisous

[autobiographie]

Merci Brigitte, de prendre de mes nouvelles. Je sens que la fin approche non pas doucement mais méchamment. Et je m'inquiète car mes aidants sont très occupés. Dur de vieillir et encore plus de mourir. Mais tu seras informée bien sûr, de ça je suis certaine et m'en suis occupée. Je vais vite aller te "voir". A tout de suite sur ton O.B. Je t'embrasse, bonne journée, Gisèle

[autobiographie]

bonjour Brigitte, merci de me demander si je vais bien. Hélas, je sens que , pardon!, lp,jour Brigitte

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gros bisous et bonne soirée ....

[autobiographie]

whouah! C'est gentil! Bises, Gisèle

[ecureuilbleu]

Bonjour Gisèle. Ma mère n'a pas toujours mangé à sa faim, surtout la Guerre, et m'a inculqué des valeurs d'économie et de non gaspillage. Bisous

[autobiographie]

Bravo à ta chère maman qui a travaillé comme la mienne et comme les agriculteurs qui travaillent eux aussi et qui mangent à leur faim en se plaifnant de ne pas gagner assez, tout comme le faisait monpère (et ma mère), ces TRAVAILLEURS exploités par QUI? ben... pas par les Parisiens comme le prétendent les agriculteurs qui veulent entrer dans la Capitale, paralysant le trafic et donc en privant ces pauivres P

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suis à la campagne...je vois de près tout le mal qu'ils se donnent ....tout est labouré à l'heure actuelle et c'est super génial ....tout comme tout ce qu'ils font sans repos ....avant tout dame nature ...et les bêtes ......de tout coeur avec eux ....

[autobiographie]

Ils s'en donnent du mal! Comme mon cher papa qui dans l'usine dans laquelle travaillait les ouvriers, il leur fallait construire un partie d'un véhicule puis une autre partie très, la même, toujours la même: "au chrono". Et crois-moi, c'était dur! Bonne journée, Gisèle

[Pascale MD]

Re coucou Gisèle,
J'ajoute que je fais mon maximum pour me nourrir français et qui plus est local quand c'est possible. Mais dans la généralité, acheter français est loin d'être si simple que ça aujourd'hui...

[autobiographie]

A qui le dites vous! avec mon thé qu'on ne fait pas pousser en France, à ma connaissance.

[jill bill]

Bonsoir Gisèle.... En un, une période noire avec tout ce qui en découla, la peur, la faim.... ma mère le raconta souvent, alors même après on ne jettait pas, on ne gaspillait pas.... La quête du bon marché n'est pas la meilleure, sachons manger local et de saison, même si cela a un coût, en cause l'industriel qui se sucre ensuite les sites de reventes... Que la paysannerie soit récompensée de son rude lableur.... sans qui !! Bonne soirée, amitiés, JB

[autobiographie]

La paysannerie, les fabricants de meubles, les ouvriers aussi travaillent dur! moi aussi j'ai travaillé dur. Delà à essayer d''entrer dans Paris (et ailleurs) pour essayer d'affamer les citadins, ces indifférents! mais travailleurs eux aussi! Pardon Mme Jill Bill, de ne pas signer "un lien" que je n'ai pas installé dans mon O.B. Merci, je vous embrasse, Gisèle

[Pascale MD]

Coucou Gisèle,
Une période de vie très difficile que cette deuxième guerre mondiale, j'ai beaucoup entendu mes parents et grands parents en parler et m'expliquer tout ce que je n'ai moi-même pas connu (mon Grand-Père paternel était résistant et mon Grand-père maternel prisonnier à Auschwitz, il a été libéré par les Russes et à vécu les deux années suivantes dans le même calvaire avant de pouvoir enfin rentrer en France, mais au moins, il a survécu). Mon père, tout comme toi à eu faim... une chose que je ne connais pas, je le reconnais bien volontiers.
J'ai signé les pétitions pour soutenir nos agriculteurs français bien évidemment (je n'ai pas trouvé le lien sur ta page).
Merci pour cet article.
Bises et bonne soirée Gisèle.

[autobiographie]

Merci d'avoir répondu à ce que j'ai sur le coeur: ma reconnaissance envers les paysans en ce moment pour les remercier de m'avoir nourris (bravo) mais je me permets d'écrire que mon père, travailleur dans un usine d'aviation (FARMAN) pendant la guerre et jusqu'à 1980 (la retraite), m'a nourrie par son travail (60 heures pas semaine pendant la guerre) puis 48 heure après 1936. Nous travailleuses, dont je fais partie, je ne demande à personne de me remercier! Normal, c'est. Nous travaillons tous pour les autres! Merci Pascale vraiment car tu réagis très bien et cela me fait grand plaisir! Gisèle