21 juin 2009
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Toute petite et jusqu'à sa pré-adolescence, Ariane Grimm vivait avec sa mère dans une relation passionnée et anxieuse. Son premier usage de l'écriture fut d’envoyer
– mot impropre, la plupart de ses lettres étant échangées à la maison – disons plutôt de lui adresser des mots d’amour pour être sûre de garder son affection. On trouve ces PREMIÈRES LETTRES (lien) écrites de 6 à
8 ans, dans le site consacré aux écrits et surtout au journal d'Ariane. Voici la première lettre pour laquelle elle a sans doute été aidée (elle sort juste de Maternelle) : « Maman, est-ce que tu n’es pas triste sans moi ? ». Ensuite, régulièrement, laissés sur la table du petit déjeûner, de nombreux billets d’amour : «Maman, tu es belle, je t’aime », « Souris-moi, ne te fâche pas maman » ... etc. etc. De jolies lettres d'amour...
Mais ne figure pas une lettre écrite à 7 ans et bizarement retrouvée ces jours-ci (25 ans après!):
Maman, je ne t'aime plus. Je retaimerai demain à 3 heures et demi de la journée. Tu peux me faire plein de cadeaux, je t'aimerai pas autant ou alors je t'aimerai si tu es gentille pendant une heure. Je t'aime quand même (comème). Enfin, tu as quand même (comème) de la chance.
Mais ne figure pas une lettre écrite à 7 ans et bizarement retrouvée ces jours-ci (25 ans après!):
Maman, je ne t'aime plus. Je retaimerai demain à 3 heures et demi de la journée. Tu peux me faire plein de cadeaux, je t'aimerai pas autant ou alors je t'aimerai si tu es gentille pendant une heure. Je t'aime quand même (comème). Enfin, tu as quand même (comème) de la chance.
JE T'AIME JE T'AIME
la mère d'Arianne a été
gentille pendant une heure! C'est peu!