18 septembre 2008
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Ariane n'a cessé de raconter dans son journal et
dans ses histoires illustrées tout ce qu'elle a vu, entendu et surtout vécu.
Je vous propose de faire un parallèle entre ce qu'elle a écrit à 9 ans dans l'histoire illustrée intitulée "Vanie et Denis" (Vanie, c'est son double):
"La mère lui dit à la porte : « Ah Vanie. Pourquoi rentre-tu si tard ? De toute manière, tu as été désagréable avec le petit garçon, eh bien reste dehors pour la peine. Ça t’apprendra à être gentille » et elle ferma. Vanie traversa la cour, passa tristement vers le mur de briques jaunes et oranges. Elle ouvrit la porte d’un pas lent, les yeux tristes, prête à sangloter. Elle s’arrêta. Elle avait été heureuse jusqu’ici et jamais on lui avait fait de si méchante chose. Elle resta 5 minutes assise sur un banc, puis entendit un pas fort et grand. Vanie ne se retourna pas. Elle savait déjà que c’était sa mère ou peut-être son père. Déjà, elle riait et en même temps, frissonnait."
Et voici ce qu'elle a écrit à 15 ans dans son journal à propos de ces mêmes enfants qui lui "cassaient" et qu'elle "tapait" :
"Je me suis rendu compte. Si je suis dans cet état, c'est pas seulement à cause des échecs de cette année. C'est que depuis ma toute petite enfance, ça allait mal. J'ai de très mauvais souvenirs de tout mon passé. L'angoisse, les cris, les conflits avec tout le monde, les échecs. J'ai en fait jamais vécu de moments longtemps agréables. L'école, c'était le cauchemar. [...] Richard (père d'Ariane) qui me disait plein de reproches... Je me rappelle du nombre de fois où on allait chez des amis et les enfants me les cassaient et je les tapais. Après, c'était horrible avec Richard."
L'histoire de Vanie et Denis, vous la trouverez dans le site /www.arianegrimm.net"/. (ICI) Pour Ariane, l'essentiel était de NE RIEN OUBLIER.
Gisèle Grimm
Je vous propose de faire un parallèle entre ce qu'elle a écrit à 9 ans dans l'histoire illustrée intitulée "Vanie et Denis" (Vanie, c'est son double):
"La mère lui dit à la porte : « Ah Vanie. Pourquoi rentre-tu si tard ? De toute manière, tu as été désagréable avec le petit garçon, eh bien reste dehors pour la peine. Ça t’apprendra à être gentille » et elle ferma. Vanie traversa la cour, passa tristement vers le mur de briques jaunes et oranges. Elle ouvrit la porte d’un pas lent, les yeux tristes, prête à sangloter. Elle s’arrêta. Elle avait été heureuse jusqu’ici et jamais on lui avait fait de si méchante chose. Elle resta 5 minutes assise sur un banc, puis entendit un pas fort et grand. Vanie ne se retourna pas. Elle savait déjà que c’était sa mère ou peut-être son père. Déjà, elle riait et en même temps, frissonnait."
Et voici ce qu'elle a écrit à 15 ans dans son journal à propos de ces mêmes enfants qui lui "cassaient" et qu'elle "tapait" :
"Je me suis rendu compte. Si je suis dans cet état, c'est pas seulement à cause des échecs de cette année. C'est que depuis ma toute petite enfance, ça allait mal. J'ai de très mauvais souvenirs de tout mon passé. L'angoisse, les cris, les conflits avec tout le monde, les échecs. J'ai en fait jamais vécu de moments longtemps agréables. L'école, c'était le cauchemar. [...] Richard (père d'Ariane) qui me disait plein de reproches... Je me rappelle du nombre de fois où on allait chez des amis et les enfants me les cassaient et je les tapais. Après, c'était horrible avec Richard."
L'histoire de Vanie et Denis, vous la trouverez dans le site /www.arianegrimm.net"/. (ICI) Pour Ariane, l'essentiel était de NE RIEN OUBLIER.
Gisèle Grimm