16 juillet 2009
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15:36
J'ai déjà dit ce que je pensais de la psychanalyse : le plus grand mal. Appartenant à la classe des "travailleurs" (ceux qui n'ont que
leur travail pour vivre - sens que donne Arlette Laguiller à ce mot), ni ma famille, ni moi-même n'avons pensé à recourir à leurs bons soins, faute de temps, faute d'argent et sans doute aussi
parce que trop occupés (le travail, les courses, les enfants, l'intendance sans "aide ménagère") pour nous pencher sur notre nombril. Provoque! Je sais.
Malheureusement, à l'instigation de sa belle-mère (2ème épouse de son père), Ariane Grimm a suivi à l'âge de 15 ans (!!!!) une "THÉRAPIE" (!) avec un psychanalyste, prénommé J.F. dans le journal - que j'ai souvent cité à ce sujet.
Voici un autre extrait du Cahier n°14 "BANANA", à propos de ce J.F. qui "lui a fait connaître une gêne à cause du silence", alors qu'elle aimerait "qu'il lui parle, lui parle, lui parle"... :
Malheureusement, à l'instigation de sa belle-mère (2ème épouse de son père), Ariane Grimm a suivi à l'âge de 15 ans (!!!!) une "THÉRAPIE" (!) avec un psychanalyste, prénommé J.F. dans le journal - que j'ai souvent cité à ce sujet.
Voici un autre extrait du Cahier n°14 "BANANA", à propos de ce J.F. qui "lui a fait connaître une gêne à cause du silence", alors qu'elle aimerait "qu'il lui parle, lui parle, lui parle"... :
Je suis face au conflit, j'essaie de faire face... Qu' il me dise ce que je dois faire. Je suis un petit oiseau face aux échecs de la vie. J'ai besoin qu'on me flèche mon trajet, qu'on me tire les rênes. Je me sens petite, je suis petite. J'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à tout surmonter et à prendre exemple. Je sais pas quoi faire. Je me sens encombrante. Je voudrais pas tout à fait disparaître mais devenir de la taille d'un dé à coudre et me blottir des heures dans un coin, pendant très longtemps, complètement cachée, recouverte de tout...
Gisèle Grimm