4 mars 2010
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19:08
JEUNESSE
Poème d'Anna de Noailles
Pourtant tu t'en iras un jour de moi, Jeunesse,
Tu t'en iras, tenant l'Amour entre tes bras,
Je souffrirai, je pleurerai, tu t'en iras,
Jusqu'à ce que plus rien de toi ne m'apparaisse!
La bouche pleine d'ombre et les yeux pleins de cris,
Je te rappellerai d'une clameur si forte,
Que, pour ne plus m'entendre appeler de la sorte,
La Mort entre ses mains prendra mon cœur meurtri.
Poème d'Anna de Noailles
Pourtant tu t'en iras un jour de moi, Jeunesse,
Tu t'en iras, tenant l'Amour entre tes bras,
Je souffrirai, je pleurerai, tu t'en iras,
Jusqu'à ce que plus rien de toi ne m'apparaisse!
La bouche pleine d'ombre et les yeux pleins de cris,
Je te rappellerai d'une clameur si forte,
Que, pour ne plus m'entendre appeler de la sorte,
La Mort entre ses mains prendra mon cœur meurtri.
La peur de perdre sa jeunesse, l'effroi de la première ride peuvent survenir
très tôt dans la vie d'une femme. Dès le plus jeune âge parfois! Par exemple, quand elle avait 12 ans, la très jeune Ariane Grimm, n'a-t-elle pas écrit à sa mère:
Maman, je viens de m'apercevoir une chose horrible: j'ai des rides!
Des affreux petits traits qui se plissent affreusement lorsque je ris.
Et même quand je ne ris pas.
De près, on dirait comme... des rides quoi!
Y'a pas de synonyme!
Gisèle Grimm, la transcriptrice
Maman, je viens de m'apercevoir une chose horrible: j'ai des rides!
Des affreux petits traits qui se plissent affreusement lorsque je ris.
Et même quand je ne ris pas.
De près, on dirait comme... des rides quoi!
Y'a pas de synonyme!
Gisèle Grimm, la transcriptrice