9 février 2015
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Le Journal d'Ariane: "Un monologue passionné qui se révèlera tragiquement prémonitoire" écrit un critique lors de sa publication (en 1987 (Belfond), puis en 1988 (J'ai Lu) sous le titre LA FLAMBE.)
Et dans son journal, à 14 ans, elle écrit (non publié):
Je reste devant mon journal sans rien écrire (faux! La preuve!). Je perds mon temps, mais même je ne pourrai pas travailler, ma vie est courte… on ne vit pas longtemps… et que suis-je devant l’humanité ? Je suis une parcelle de milliards de l’univers… et c’est bizarre que cette petite chose soit malheureuse.
Ça se traduit comment ? Je suis démoralisée, culpabilisée, froissée, frustrée, blessée, bouleversée… J’aimerais qu’une fille mignonne blonde reste avec moi tout le temps – que nous partions au bahut ensemble, rêver ensemble, monter en cours ensemble, et la suite…
J’aurais vraiment besoin de ça, qu’elle s’occupe de moi seulement, qu’elle dise pas bonjour aux autres…
Mettre de la gaîté dans son journal
Ariane est allée passer trois jours en Angleterre avec son père. Sur la page de droite elle raconte la traversée du retour, où elle a vomi.
Et voilà ce que cela donne sur le site de la chère enfant qui est une sorte d'inventaire de ses écrits.